A travers une visioconférence américaine, Bertrand Badré, fondateur du responsable Blue Investment Fund, qu’il a fondé, appelle les évêques français à agir.
Il mentionne Jean Giraudoux et sa pièce sur la guerre de Troie n’aura pas lieu: «Le privilège des adultes est de croire qu’ils peuvent voir des catastrophes depuis une terrasse.» Pour lui, il ne s’agit plus d’observer et d’étudier une urgence climatique, mais de descendant de la terrasse pour qu’il ne tombe pas sous nos pieds.
Les évêques de France, certains dans le ton de cette quatrième séance de réflexion réunis à Lourdes et la plupart en visioconférence pour la session plénière de printemps, ont décidé. Cette enquête écologique complète, qui se déroulera de novembre 2019 à trois ans, est cette fois organisée sous le titre « Créer et produire, quel reste? » «
Le mardi 23 mars, des laïcs ont informé, sensibilisé et encouragé les évêques à agir sur la question de l’urgence climatique. La journée a débuté avec la vision de Paul Colrat, fondateur du café chrétien Le Simone à Lyon, ancien président d’Alternatives Catholiques et collaborateur régulier des magazines «Limite» et «Communio».
Accompagner le mouvement de la nature plutôt que le contraindre
Le philosophe a demandé au public de voir la Création comme un cadeau et non comme une matière première, mettant en valeur l’image du jardinier, plutôt que de la limiter au mouvement de la nature. « Ce n’est pas une apologie naïve pour les jardins publics au cœur des villes. Ceci pourrait vous intéresser : Comment faire une phrase d’accroche CV ? Il s’agit plutôt de laisser les villes pratiquer la permaculture ou de permettre à la nature de réintégrer les espaces urbains. »
L’inspecteur financier, l’ancien directeur financier de la Société Générale et du Crédit Agricole, et l’ancien directeur général de la Banque mondiale, Bertrand Badré, sont alors intervenus pour avoir une perspective économique. À la lumière de son dernier livre «Voulons-nous changer le monde (sérieusement)?» (1), ce fondateur d’un fonds d’investissement responsable a prôné un nouveau paradigme qui prendra davantage en compte l’impact social et environnemental.
Quatre témoignages pour donner des pistes d’action
Une réflexion qui doit conduire l’Église française à s’engager concrètement dans la transition écologique. Ceci pourrait vous intéresser : Comment faire une capture d’écran d’une vidéo sur PC ? Pour montrer que le changement est possible, quatre militants sociaux qui diffusent une écologie globale dans leur production ont partagé leur expérience.
Responsable de la responsabilité sociale d’entreprise de grands groupes comme McDonalds ou Bonduelle, Jeanne Zeller a plaidé pour un changement d’approche des grandes entreprises. Prenant la parabole du blé et de la paille, il leur a demandé de «travailler à merveille» dans le contexte de l’urgence climatique.
Montrer que c’est possible
La traduction exacte de Laudato Si s’est concentrée sur les entreprises d’économie sociale et solidaire. Tout d’abord avec le témoignage d’Etienne Hirschauer, directeur d’Ecodair, qui collecte les déchets informatiques et électroniques pour les réhabiliter ainsi que 120 personnes en situation de handicap intellectuel et les personnes travaillant en réinsertion. Lire aussi : SpaceX sait pourquoi le Starship SN10 a explosé. Il a raconté sa volonté de faire bouger les lignes en alliant performance économique et fragilité.
La fragilité était le message de Delphine Chouvet, mère de deux enfants handicapés et fondatrice des Valoristes Bourguignons. Cette entreprise emploie des personnes en situation très précaire pour collecter, trier et recycler les déchets de décharge. « Je voulais vous montrer qu’il est possible d’agir, mais il faut oser intervenir et être encerclé. Et pour commencer, il faut savoir que d’autres l’ont fait », a-t-il déclaré à La Croix.
La séquence s’est terminée par le soutien de Bertrand Foucher aux compétences pour développer l’initiative «Territorial Zéro Chômage de Longue Durée» sur le territoire de Villeurbanne. Après avoir présenté l’initiative, il a demandé aux évêques de se rendre sur le terrain.
Cette séquence écologique devrait se terminer par un discours du président de la MEC de Moulins-Beaufort CEF, mercredi 24 mars, en fin de matinée.