Projet de loi climat : "Nous ne sommes pas pour une écologie brutale", commente son rapporteur

Jean-René Cazeneuve a salué la résolution qui laissait le temps au compromis et dénonçait la position de l’opposition « célèbre

« Nous ne sommes pas de mauvaise humeur », a-t-il défendu dimanche 18 avril sur franceinfo Jean-René Cazeneuve, vice-président LREM du Gers et reporter senior pour l’initiative « Climat et Résistance », dont les recherches au début de l’étude à l’Assemblée s’est terminée samedi soir. Le vote aura lieu le 4 mai, et les écologistes ont déjà vivement critiqué le texte.

franceinfo: Nous sommes d’avis que les messages envoyés sont bons mais nous laissons-nous le temps de travailler?

Jean-René Cazeneuve: Il y a encore des choses très sérieuses dans cette loi, qui va changer la vie des Français. Il y a aussi une échéance précise: quand nous disons que nous allons éviter les fluctuations de chaleur en 2028, nous les éviterons en 2028. Nous ne sommes en aucun cas pour les mauvaises conditions météorologiques. Il faut permettre aux entreprises de s’adapter, il faut permettre aux gouvernements locaux de s’adapter, il faut permettre aux Français de se former, d’accepter ces changements. Si nous regardons toutes les lois que nous avons choisies dès le début de cet ordre, dans cette optique, nous avons pour mission de réduire les émissions de gaz, ainsi que nos engagements envers l’Europe, le monde et l’avenir de l’avenir. générations.

Avons-nous encore le temps de nous concentrer sur le bénévolat? L’élimination des trois connexions d’air est-elle suffisante?

La Conférence des citoyens a recommandé la suspension de tout le trafic aérien en France lorsqu’un trajet de quatre heures en train était disponible. Désolé, mais c’est un recul important en termes de développement régional. Si nous l’avions utilisé, cela aurait été un désastre pour la région. Nous ajustons cette échelle à 2 h 30. Quel pays au monde ne bloque pas les liaisons aériennes? Nous envoyons un signal très fort.

«Si les Français, seuls, veulent passer à autre chose, et décident de prendre un avion plutôt qu’un avion, mieux c’est!»

Jean-René Cazeneuve; Assistant LREM

Ne pouvons-nous pas maintenir l’élan?

Non, car nous savons que le changement climatique crée des emplois et des valeurs, mais en même temps, il les détruit. Lorsque vous arrêtez les moteurs thermiques, vous mettez l’industrie française dans son ensemble sous une pression extrême. Ces fabricants doivent pouvoir s’adapter. L’économie souffre beaucoup en ce moment, à cause de la crise de Covid, nous ne pouvons donc pas en ajouter davantage. Quand on dit qu’il n’y aura pas de gros camions pétroliers en 2040, on met la pression sur l’ensemble de l’industrie. Il ne suffit pas de se tenir les doigts, « nous devons, nous devons ».

Vous dites que les auteurs ont tout essayé pour guider ce modèle. L’industrie du transport routier, par exemple, est-elle conforme à son idée d’une taxe de métro sur les camions?

La loi ouvre la possibilité aux territoires, responsables du transport des marchandises, de désigner des biens de consommation pour les camions. Parmi les lobbies, les plus actifs sont les ONG environnementales. Ce sont ceux que nous ressentons le plus, ceux que nous voyons le plus, ceux qui sont sous pression, et je peux vous en donner une liste. C’est durable. Dès le départ, ce texte s’est heurté à deux oppositions: d’une part, à droite. Les républicains ont introduit des centaines d’amendements pour clarifier certaines parties de cette loi. Ils n’aiment pas ça, c’est conservateur. Ils n’aiment pas cette loi car elle va trop loin. D’un autre côté, vous avez ceux qui nous disent qu’il faut arrêter les voitures, les camions, la publicité et tout. J’ajoute du sel, mais ce sont deux surnoms.

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